Il était une fois

St-Nicolas-en-Forêt

3 - Édifices métalliques

À côté des constructions en maçonnerie traditionnelle, St-Nicolas-en-Forêt a la particularité de voir s'édifier des structures métalliques. Tout d'abord la chapelle, puis des immeubles collectifs, surnommés les Domofers.

Le village de St-Nicolas-en-Forêt est encore en construction lorsque l’Abbé Ferry y emménage. Il fait d’abord la messe à son domicile, puis en décembre 1953, il réunit des volontaires pour monter une chapelle provisoire de type Fillod, de 400 places. S'en suivront plus de 700 messes dominicales, baptêmes, communions, confirmations, mariages, enterrements et célébrations diverses, jusqu'à l'édification de l'église définitive, fin 1969.


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20 domofers
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À partir de 1956, les domofers viennent compléter le paysage urbain Nicoforestier avec plus de 300 appartements.

Une construction éclair : Des fondations à la finition, l’immeuble domofer était construit en l’espace de 3 mois grâce à un procédé d’assemblage pré-fabriqué novateur. Un total de 20 domofers seront construits à St-Nicolas.

Un confort mitigé : Chaque appartement était composé de manière moderne et disposait d’une salle de bain, d’un WC et d’un poêle individuel. Cependant, en raison de l’armature métallique, le silence était rare !

Du provisoire qui a duré ! Les domofers ont été construits pour faire face à la pénurie de logements suite à l’afflux de travailleurs dans la sidérurgie. Il s’agissait de solutions provisoires destinées à durer 10 à 15 ans. Le dernier domofer Nicoforestier a été démoli en 2006, soit 50 ans après sa construction !

«Notre appartement était composé de 3 chambres, une salle à manger, cuisine, salle de bain. Le chauffage se faisait par une chaudière au charbon. Deux des trois chambres possédaient des bouches d’arrivée d’air chaud. La troisième dénommée « chambre froide » n’en possédait pas. Il fut des hivers ou du givre se retrouvait sur le vitrage intérieur. Ces immeubles à structure métallique et au revêtement en tôle galvanisée, n’avaient qu’une isolation phonique et thermique des plus sommaires. Le double vitrage n’existait pas. En été, c’était un four et en hiver, une glacière difficile à chauffer. Chacun avait une cave en sous sol qui au départ étaient séparées que par des cloisons en latte de bois mais très vite des murs en dur et des portes plus conséquentes ont été montés… Ils imposaient aussi une déambulation intérieure aussi silencieuse que possible ainsi que dans les escaliers. Il n’était pas question de courir, ou de porter des claquettes au pied et de faire hurler la radio. Ces immeubles constituaient aussi de véritables pièges pour les oiseaux qui tentaient d’y nicher sous les relevés de toiture. Beaucoup tombaient alors entre les tôles pour y agonir lentement. Il était triste d’entendre ces pépiements. Avec mon papa, nous avions de ci-delà, à la base, découpé de petites ouvertures mais très peu furent réellement sauvés.» - Eric F.

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